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pour la femme 2 mes reves
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pour la femme 2 mes reves

VIP-Blog de babasow50
  • 166 articles publiés
  • 26 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 16/11/2005 23:57
    Modifié : 29/03/2008 22:24

    Garçon (22 ans)
    Origine : dakar senegal
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    20/12/2005 13:23

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    ........l'amour sans sexe ou  lesexe sans amour???



    Commentaire de Armelle (08/01/2006 12:28) :

    Mdrr ben lé 2 !!





    le joola

    19/12/2005 17:32

    le joola


    Défense d’oublier le drame du Joola. Devoir de mémoire oblige. Alors il faudrait renflouer l’épave pour que le souvenir demeure. Mais certains sont d’avis que cela pourrait traumatiser les familles des victimes ou encore rouvrir les plaies encore béantes. A défaut, ce devoir de mémoire, la volonté de relayer l’histoire aux générations futures, ont conduit plusieurs acteurs culturels à immortaliser d’une manière ou d’une autre le naufrage du Joola. Ainsi, deux ans après cette catastrophe, des artistes de renom, des hommes de lettres et du cinéma ont posé les jalons et laissé les stigmates pour qu’à jamais ne meurt, le malheureux récit de cette nuit du 26 au 27 septembre 2002 sur la traversée Casamance -Dakar. Omar Pène, Talla Sylla, Coumba Gawlo et bien d’autres musiciens ont chanté à cet effet. Chacun a spéculé sur l’épisode du naufrage selon son inspiration, selon ses motivations.
    «Le Joola, liaison Zinguinhor-Dakar» produit par les Touré Kunda est l’une des rares sorties musicales dont les recettes ont été en intégralité versées aux familles des victimes du naufrage. Dans «Joola», le premier des six titres, les frères Touré chantent l’union, la solidarité et la nécessité de renforcer la liaison maritime Dakar-Ziguinchor.
    DEVOIR DE MEMOIRE Par ailleurs avec les titres «Joola Bi» et «Joola Bi Héhé» de nombreux invités ont prêté leur voix pour la bonne cause : Baaba Maal, Ismaël Lô, Omar Pène, Coumba Gawlo, Thione Seck, Souleymane Faye, Didier Awadi, Tribal Jam, Xuman … Ces musiciens avaient pour seule ambition de rendre hommage aux disparus, de prévenir l’opinion nationale et internationale pour que jamais un tel drame ne se reproduise au Sénégal ni ailleurs. Et que l’histoire survive par l’entremise des différentes sonorités du terroir.
    D’ailleurs de leurs compositions, on retient pour toujours ce résumé mélodieux du drame : «Au milieu de l’océan et de la nuit, dans le claquement du vent et le hurlement des vagues, par l’inconscience et l’insouciance qui nuisent, hommes, femmes et enfants par grappes, s’enfoncent et s’endorment à jamais dans l’eau rageuse et froide.» Ce n’est pas tout. Des plumes ont vidé leur encre. Le professeur Hamidou Dia alors que certains lisaient en cette tragédie la volonté divine a écrit dans un article : «Il n’y a pas de destins forclos, il n’y a que des volontés molles et des responsabilités désertées.» Il ne sera pas le seul à interpréter, analyser ou restituer à la progéniture les leçons de ce drame.
    Des artistes comme Jules Lillah aussi bien par l’art plastique que par les poèmes ont conservé à leur manière les reliques du Joola. C’est le cas de Almamy Mamadou Wane qui dans son ouvrage Le Sénégal entre deux naufrages : l’alternance et Le Joola a retracé le naufrage du bateau avec ses 1 863 victimes, «la plus grande catastrophe de l’histoire de la navigation maritime». Cherchait-il à démêler «le nœud incroyable de responsabilités et d’irresponsabilités». Ensuite, ce père de famille qui, peiné par la mort de ses quatre enfants dans le naufrage se console en leur rendant un hommage littéraire. Sur 124 pages, le polytechnicien Nassardine Aïdara, à travers son réalisme et son esprit libre livre les sentiments d’un père face à cette situation douloureuse. Avec cette édition, l’auteur dit vouloir «immortaliser» la mémoire de ses enfants disparus et de tous ceux qui ont péri avec eux. Sans oublier qu’il tente dans l’univers de son récit, par le menu détail de raconter «les sentiments et émotions vécus pendant les huit premiers jours»
    LA PLUME DANS LA DOULEUR Et M. Aïdara de relater, selon une minutieuse chronologie des faits la souffrance, la solidarité, la colère et l’espoir qui ont habité les parents et proches des victimes durant cette tragédie. Quoi de plus évocateur pour un père qui aujourd’hui encore porte le deuil de ses enfants ? En tout cas Nassardine Aïdara semble confier à ses lecteurs sa colère, sa révolte, sa honte face au laxisme ambiant et face à la gestion désastreuse de la catastrophe.
    Alors à charge de l’histoire de conserver ce «témoignage serein sur le fonctionnement de la société sénégalaise et de l’Etat». Ce livre est «un appel solennel au changement social». En échos, il y a ces mots de l’écrivain lui-même : « Après le deuil, il faut reprendre la lutte contre l’injustice, contre la cupidité, contre le laxisme, l’ignorance et l’incompétence.» Bruno Parizo, Marseillais et passionné de la Casamance est de cet avis. Pour le démontrer, en ce mois souvenir du naufrage, il publie un autre pamphlet : Le Joola, le naufrage de la honte. Un récit qui explique le cheminement de cette catastrophe, mais surtout emporte le lecteur dans l’univers d’un cauchemar où l’on se demande si le réveil est imminent ou non.
    Son livre met en évidence le manque d’intérêt du pouvoir sénégalais à l’égard de sa population casamançaise. Bruno Parizo indique au peuple sénégalais qu’on ne peut pas être à ce point «négligent et irresponsable». Pour tous ces auteurs, le devoir de mémoire exige que l’on bannisse des comportements : le laxisme. Beaucoup auront souhaité voir en ce jour anniversaire, sur la chaîne nationale les films documentaires des journalistes Talibouya Aïdara ou celui de Joe Ousmane Fall. Le premier scénario tourné s’intitule Hommage aux enfants naufragés. Le second, Naufrage du Joola, l’an II. Deux courts métrages qui restent une relique pour la famille Aïdara devenue célèbre après le naufrage du Joola. En faisant réagir, deux ans après l’accident les membres de la famille Aïdara, le réalisateur veut rendre hommage à ses frères et cousines disparus, mais aussi à certains parents de naufragés ainsi que des rescapés et des autorités politico-administratives.
    «J’ai traité dans mon film documentaire de plusieurs sujets comme la question de l’indemnisation des familles des victimes qui divise de nos jours plusieurs communautés ou foyers. J’ai mis l’accent sur le désenclavement de la Casamance à travers des images et j’ai focalisé tout le film sur le devoir de mémoire qui devait nous conscientiser dans ce pays», confie le confrère. Et ces propos de l’auteur du film documentaire Naufrage du bateau Le Joola, deux ans après, indique bien l’intention de l’homme à corriger les mœurs de sa société. Pour marquer ce jour anniversaire, il compte diffuser en avant-première ce film, ce 25 septembre devant le public casamançais.
    LA TRAGEDIE EN IMAGES Par ailleurs, d’autres films font également mention ce devoir de mémoire. C’est le cas de ce documentaire de 58 minutes, «Diamoraye, le renouveau d’un rêve», dans lequel Joe Ousmane Fall raconte la vie d’un orchestre et de son leader, Augustin Carvalho qui jouait à bord du bateau Le Joola durant les traversées entre Dakar et Ziguinchor.
    Dans «Diamoraye, le renouveau d’un rêve» réalisé par le journaliste Joe Ousmane Fall et coproduit par Forut Media-Centre de Dakar, Augustin Carvalho explique qu’il était absent du bateau retenu qu’il était par d’autres obligations. Alors il raconte sa vie après le naufrage et son défi de relancer l’orchestre. En décidant de raconter la disparition des douze musiciens du groupe Diamoraye, Joe Ousmane Fall évoque une des «mille facettes» de la tragédie, pour graver dans la mémoire collective cette page sombre de la vie du Sénégal. Il reconnaît d’ailleurs que les angles de traitement de ce drame sont inépuisables. Et en suivant Augustin Carvalho dans sa nouvelle vie, il ne fait que réaliser un «coup de cœur». «C’est un film que j’avais décidé de faire par devoir de mémoire, mais surtout pour permettre aux générations futures d’avoir des archives sur cette tragédie sans précédent qui a ébranlé tout un peuple.» Aussi «c’est un choix que j’ai fait depuis le début du film de taire certains sujets comme les indemnisations, la responsabilité des uns et des autres. Pour moi, il s’agissait de traiter une partie de ce drame qui a officiellement, emporté 1 863 personnes.» Point barre. Tel n’est pas l’avis de Moussa Touré. A travers son film «Le mensonge», ce dernier veut montrer aux téléspectateurs ce que l’Etat leur a caché sur cette tragédie internationale. Moussa Touré n’entend pas voiler tel ou tel aspect de ce naufrage. Pour lui il est temps de révéler à la face du monde la part de responsabilité des uns et des autres.
    Mais aura-t-il l’opportunité de diffusion dans les salles de cinéma du Sénégal encore moins à la Radio Télévision Sénégalaise ? Là se trouve la grande interrogation. Car nul n’ignore la position de l’Etat qui est mis en cause par ce film. Certaines sources affirment d’ailleurs que les autorités ont proposé au réalisateur de tronquer plusieurs aspects du tournage, qui seraient de nature compromettante, pour voir son chef d’œuvre sur les écrans du pays. En définitive, que les films de Moussa Touré, de Joe Ousmane Fall ou de Nassardine Aïdara soient diffusés ou non en ce jour anniversaire, le peuple sénégalais a déjà un repère. Car par le biais de la musique et les écrits sur Le Joola, s’exprime tout un monde qui a besoin de continuer à vivre et qui a envie de dire non aux maux qui minent notre société. Que des images de cette nuit du 26 au 27 septembre 2002 soient interdites par soucis de traumatisme ou pas, le peuple sénégalais se fera rattrapé par son passé. C’est la loi de la nature : les hommes passent et les œuvres demeurent.
    Réalisé par : Gilles Arsène NTCHEDJI
     





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